À ce jour, il n’existe aucune solution radicale pour lutter contre le moustique tigre. Seule la combinaison de plusieurs actions peut limiter sa prolifération et la gêne occasionnée.
Entretenir l’extérieur de son habitation pour éliminer les larves :
- Éliminer les endroits où l’eau peut stagner : petits détritus, encombrants, déchets verts…
- Changer l’eau des plantes et des fleurs une fois par semaine ou supprimer les soucoupes des pots de fleurs. Remplacer l’eau des vases par du sable humide.
- Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées. Nettoyer régulièrement : gouttières, regards, caniveaux et drainages.
- Couvrir les réservoirs d’eau (bidons d’eau, citernes, bassins) avec un voile moustiquaire ou un simple tissu.
- Couvrir les piscines hors d’usage et évacuer l’eau des bâches ou traiter l’eau (eau de javel, galet de chlore…).
- Aérer la végétation environnante (débroussailler, tailler, élaguer) pour faire circuler l’air. Les moustiques ne supportent pas les courants d’air.
- Réduire les fréquences d’arrosage
Éloigner les moustiques et se protéger :
- Utiliser des ventilateurs, posés à même le sol, autour des tables ou à proximité des lieux de détente.
- Utiliser des serpentins, lampes UV ou raquettes électriques.
- Privilégier le port de vêtements longs, amples et clairs (le moustique-tigre est attiré par le noir).
En revanche, les produits dérivés, à base de citronnelle (spray, bracelets, bougies…) sont peu efficaces face au moustique tigre.
Que fait la commune ?
C’est avant tout la somme des actions individuelles (défrichage et suppression de l’eau stagnante) qui permettra de lutter efficacement contre ce nuisible et d’améliorer le bien-être collectif.
Nos agents travaillent régulièrement sur les espaces publics pour :
- nettoyer régulièrement les lieux susceptibles d’abriter des larves ou des moustiques, dont les parcs.
- intervenir auprès des particuliers pour les contraindre à supprimer les zones à risque présentes sur leurs parcelles et à entretenir leurs terrasses et jardins. Un arrêté municipal les enjoint de procéder au défrichage ; à défaut cela est fait à leurs frais exclusifs par la commune.
L’an dernier, une dizaine de gîtes pour chiroptères (chauve-souris), prédateurs naturels du moustique, ont été installés dans divers endroits de la commune.
L’Agence Régionale de Santé (ARS) qui a en charge ces questions avec le département ne fait pas d’autres préconisations. Quelques très rares communes ont décidé de faire une démoustication de toutes les étendues d’eau de la ville au moyen d’un anti-larvaire sans que pour autant ce traitement soit réellement efficace dans la durée.
Concernant la pulvérisation, l’ARS ordonne le traitement massif d’un quartier en particulier en cas de détection de personnes atteintes de maladies transmises par le moustique tigre, au retour de séjour dans un pays étrangers. Or, seuls les moustiques sont tués. Les larves, elles, survivent à ces campagnes violentes.
Plus d’infos sur les moustiques tigres : https://signalement-moustique.anses.fr/signalement_albopictus/sinformer