Aucamville, hier… Village maraîcher, berceau de la célèbre violette de Toulouse
La commune d’Aucamville s’est constituée aux dépens de deux hameaux : Lacourtensourt, qu’au XVIIIe siècle elle a supplantée à la tête du Consulat et Croix-Bénite, qu’au siècle suivant elle s’est adjointe et qu’elle a englobée dans ses limites territoriales.
Entre les terres plus ou moins cultivées de Lacourtensourt et de Croix-Bénite, s’étendait une large bande de terrain marécageux, prolongeant celui de Lalande. C’était un champ vacant, concédé à la corporation des bouchers toulousains, qui l’utilisait pour faire paître le bétail destiné aux marchés de la ville rose. De là, sans doute, le nom primitif de « Campville ou le Camville », c’est-à-dire le champ de la ville, nom officiellement conservé jusqu’en 1831, ou sa déformation courante en Aucamville prévalut et fut adoptée par l’administration publique.
Village maraîcher, au XIXe et début du XXe siècle, Aucamville fut réputé pour la culture de la célèbre violette de Toulouse (avec près de 300 producteurs). La fleur était exportée à travers toute l’Europe pour être transformée et consommée, principalement en cosmétique. L’activité déclina à la fin des années 50 ; le développement des techniques de culture sous serres permettant d’obtenir d’autres fleurs que la violette en hiver.
Aucamville aujourd’hui… Pôle de centralité du Nord toulousain
Depuis le début des années 70, la commune a fortement évolué. Les terres cultivables ont peu à peu laissé place à une urbanisation à la fois résidentielle, industrielle et commerciale répartit de part et d’autres de l’autoroute A62.
Les structures d’accueil de la petite enfance à l’adolescence se sont multipliées : création de quatre écoles distinctes (deux maternelles et deux primaires), construction du collège d’enseignement, de deux crèches collectives, d’un centre d’assistantes maternelles et dernièrement d’une halte-garderie. De nombreuses installations de loisirs sont venus équiper la commune : foyer municipal, complexe sportif, salle des fêtes / espace culturel Georges Brassens, centre culturel Alain Savary, complexe sportif intercommunal (piscine couverte), centre de loisirs, médiathèque (septembre 2017).
Aujourd’hui, Aucamville est une ville jeune, active et étroitement liée au destin de la métropole toulousaine. Disposant d’une petite superficie (396 ha), la ville se développe de manière raisonnée, mixant habitats collectifs et individuels, locataires et propriétaires, activités économiques, services et espaces publics.
Une commune pour bien grandir
La présence de nombreux logements locatifs sur la commune attire de jeunes ménages dont les besoins, en termes de services et structures pour la garde, l’éveil, l’éducation et les loisirs de leurs enfants, sont croissants. Réhabilitation et agrandissement des écoles, construction de crèches et halte-garderie, construction d’une cuisine centrale ultra moderne…, la ville, a donc fait de la petite enfance et de l’éducation ses priorités. Cette attention particulière portée aux plus jeunes se traduit également à travers une politique culturelle menée au sein même des structures de la petite enfance, des écoles et du centre de loisirs. Ateliers, intervenants musicaux, sorties, spectacles, rencontres d’artistes…, ici, les enfants ont accès à la culture dès le plus jeune âge.