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[ENVIRONNEMENT] – Ma commune, ma métropole sans pesticide

Depuis le 1er janvier 2017, les collectivités, comme Toulouse Métropole ou Aucamville, ne peuvent plus utiliser de produits phytosanitaires ou pesticides sur l’espace public. Qu’est-ce que cela change au quotidien ?

  • Un pesticide, c’est quoi ?
    Un pesticide ou produit phytosanitaire est un produit répandu sur des végétaux pour
    lutter contre des organismes considérés comme nuisibles (insectes, champignons, etc.)

 

  • Pourquoi interdire l’utilisation de pesticides sur l’espace public ?
    • Pour protéger notre santé : Présents dans les aliments, l’eau et l’air que nous respirons, les résidus de pesticides peuvent avoir à plus ou moins long terme des conséquences néfastes pour la santé. D’après une étude de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), il existe une « présomption forte ou moyenne » liée à leur usage dans le développement de différentes formes de cancers. Il en est de même pour le développement des maladies de Parkinson et d’Alzheimer.
    • Pour préserver les sols, l’eau et la biodiversité : Les pesticides infiltrés dans la terre se transforment en composés chimiques toxiques, qui affaiblissent la fertilité des  sols et se retrouvent in fine dans l’alimentation. En ville, les traitements sont souvent réalisés sur des surfaces imperméables : l’écoulement vers les points d’eau à proximité augmente et accélère le risque de contamination. Pour exemple : 1 seul gramme de substance active peut polluer 10 000 m3 d’eau. Les micro-organismes dans le sol et les cours d’eau, les oiseaux, les insectes – notamment les pollinisateurs – sont largement impactés par cette pollution.

 

  • Comment agit Toulouse Métropole ?
    La fréquentation et la sécurité des lieux publics définissent la nature et le degré d’intervention de Toulouse Métropole sur la végétation. Les agents de la collectivité utilisent de nouvelles techniques pour fleurir, désherber ou entretenir, moins consommatrices d’eau. Ils procèdent à une gestion de l’herbe par des techniques alternatives : balayeuse avec des brosses plus dures, outils de coupe (rotofil, débroussailleuse, binette, etc.) ou encore prévention de la pousse (paillage, ensemencement) et choix d’espèces végétales adaptées. Par ailleurs, les équipes techniques accroissent la surveillance de l’état de la voirie et la fréquence des interventions pour maîtriser la flore.

 

  • Chez vous, comment jardiner autrement ?

Depuis le 1er janvier 2019, les phytosanitaires sont interdits à la vente pour les particuliers. Dès maintenant :
• Ne jetez plus vos résidus de tonte, laissez-les une ou deux journées
à l’air libre avant de les disposer dans vos massifs ou au pied
de vos arbres et arbustes.
• Compostez le surplus, ça sera un très bon engrais pour votre potager.
• Laissez votre allée s’enherber et tondez là !